Présenté comme une sérieuse alternative aux énergies productrices de gaz à effet de serre, l’hydrogène constitue, depuis plusieurs années, un intérêt énergétique notamment en matière de transports. Le Syctom s’y intéresse de près, avec notamment le projet H2SHIPS. L’objectif: favoriser la mise en service de plusieurs navires à hydrogène en Europe (Pays-Bas, Belgique, France) et démontrer la faisabilité d’un carburant innovant et sans rejet polluant pour le transport fluvial et maritime.
Aux côtés des partenaires français, le syndicat a apporté une contribution technique et financière à l’étude d’une motorisation hydrogène pour le transport des déchets entre le centre de transfert de RomainvilleBobigny et les unités de valorisation énergétique.
Un atout pour le mix énergétique
Plus largement, cette opération-pilote a permis au Syctom de mieux appréhender tout le potentiel de l’hydrogène comme carburant dans le transport fluvial comme dans le transport terrestre. En intégrant ce consortium, il affiche sa volonté de développer une approche en réseau avec, d’une part, les opérateurs susceptibles de produire de l’hydrogène en Île-de-France et, d’autre part, les acteurs franciliens présents sur les voies navigables pour mutualiser de futurs usages.
Au-delà du transport par voie d’eau, le Syctom devra également se préparer à l’utilisation de l’hydrogène dans le domaine du transport lourd terrestre. Son recours pourrait concerner les véhicules utilisés pour le transfert de déchets, voire ceux dédiés à la collecte pour leur réapprovisionnement en carburant.